#90 - Une vie d’aventures avec Edouard Amouroux, co-fondateur de Blacksheep Van

Grâce à Edouard Amouroux, mon invité du jour, je réalise un rêve : enregistrer un épisode de podcast dans un studio mobile ! Un combi plus précisément, puisque Edouard est le co-fondateur de Blacksheep Van, un service de location de vans aménagés. Pendant notre échange, Edouard m’a littéralement embarqué dans son aventure entrepreneuriale construite sur l’amitié, sa passion pour l’outdoor et un brin de folie. J’ai adoré découvrir son parcours et je vous propose de partir dès maintenant à la rencontre de cet entrepreneur explorateur hors norme. Passionnant et inspirant, il diffuse une énergie incroyablement communicative, alors un conseil, accrochez-vous !

De copains d’études à compagnons de cordée

La passion d’Edouard pour les activités de plein air ne date pas d’hier. Son enfance entre la campagne du Perche et les côtes de la Méditerranée y sont sûrement pour beaucoup. Edouard a toujours aimé les activités en extérieur, mais découvre véritablement le plaisir de la vie en plein air grâce à ses années chez les scouts. Pour ces études, il choisira Grenoble, la ville parfaite pour passer ses weekends à la montagne ! C’est à cette époque qu’il rencontre Sylvain Fauth, aussi téméraire et avide d’aventures que lui. Ensemble, ils voyagent et explorent le sport de montagne sous toutes ses formes : ski, snowboard, raquette, ski de rando, split board, escalade…

Des cordées aux vans aménagés

Les études sont terminées. Après trois années en tant qu’attaché commercial pour une agence réceptive aux Arcs, l’envie d’évoluer se fait sentir. Une envie de faire autre chose, mais surtout de faire par soi-même. Cet été-là, Edouard retape un van qu’il vient d’acheter. Dans le même temps, Sylvain est en Australie pour un road trip. À son retour, alors que les deux amis tournent un peu en rond en attendant l’hiver et la neige, l’idée prend forme.

Je me revois dire à Sylvain : “viens, on monte une boîte de location de vans” ! On passe une bonne partie de l’hiver à bosser dessus, à faire le business plan…

Puis arrive le moment de la démission et le passage à l’action :

Le plan, c’est d’acheter des vans. Et là, tu te rends compte qu’en fait, t’as 5 000 balles et qu’un van ça vaut 50 000, alors tu te dis, on va avoir un méga problème !

Je vous laisse découvrir dans l’épisode comment Edouard et Sylvain ont finalement réussi à trouver leurs premiers vans et à faire grandir leur entreprise qui compte aujourd’hui plus de 500 véhicules !

Des petites idées naissent les grands projets

Les deux potes n’ont pas de grands moyens financiers, mais de l’énergie à revendre. Site Internet, communication… ils se font aidés par des amis et, surtout, ils apprennent sur le tas. Les premiers clients sont au rendez-vous et l’entreprise est rentable dès la première année.

En gros, on a démarré ça avec la même insouciance qu’on faisait de la montagne, en se disant tout est possible, on y va, on n’a pas un rond, mais on s’en branle, on va conquérir le monde !

La deuxième année, ils passent de 3 vans à 7 ou 8 véhicules. L’activité tourne à plein régime au printemps et en été. Ce qui leur laisse du temps pendant l’hiver pour travailler sur le site Web, aller voir les banques et… skier ! Très vite, une autre idée un peu folle va germer. Pourquoi ne pas proposer un dîner, voire une nuit, dans un igloo en pleine montagne ! Le projet n’est pas simple, il faudra persuader tous les acteurs de les suivre dans cette nouvelle aventure. Leur réseau et leur connaissance de la montagne finissent par convaincre et ils passeront le premier hiver à pelleter comme des dingues pour construire un village d’igloos. En parallèle, Blasheep van poursuit sa croissance et voit fleurir des agences dans toute la France, puis passe en modèle de franchise.

Quand le Covid redistribue les cartes

Comme dans de nombreux secteurs, le Covid a mis en branle le marché du tourisme et frappé de plein fouet les activités d’Edouard et Sylvain. Il a fallu rationaliser et recentrer le business. Cette période marque un coup d’arrêt à l’extension de Blacksheep van à l’international. Mais pas pour très longtemps… car l’une des conséquences de la fermeture des frontières, c’est l’engouement grandissant des Français pour la vanlife.

Enfin, on a réussi notre mission de mettre les gens dehors, de mettre les gens en pleine nature. J’ai adoré cette période d’après Covid parce que ça a toujours été un objectif pour moi de partager cette passion de l’outdoor. Vraiment, j’adore ça.

Parti de 3 vans à la location, aujourd’hui Blacksheep propose plus de 500 véhicules dans ses 35 agences en France et en Europe. Sous le modèle de la franchise, la marque renforce sa présence dans l’hexagone jusqu’à la Réunion, mais aussi en Suisse, en Belgique, en Irlande et au Portugal.

Vous vous en doutez, Edouard et Sylvain ne manquent pas d’idées et de projets. Je vous invite à découvrir ce que les deux compères mijotent en écoutant l’épisode !

Les sujets abordés :

  • La passion d’Edouard pour le plein air et le voyage
  • La rencontre avec Sylvain, son futur associé
  • La naissance de leur idée entrepreneuriale et les débuts en mode débrouille
  • Pourquoi le nom Blacksheep
  • La diversification de Blacksheep avec la création de Blacksheep Igloo et les projets à venir
  • L’impact du Covid sur les activités de Blacksheep
  • Le développement de Blacksheep van vers le modèle de la franchise
  • La nécessité de protéger les territoires de l’arrivée massive des vans dans des lieux préservés et les problématiques liées à l’environnement
  • La relation d’associé avec un ami
  • Son quotidien d’entrepreneur